«Aux confins du réel», Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse
«1920-2020 Avant-gardes & Cinéma expérimental», Auditorium de l'INHA, Paris
«La Vie dans l'espace», Mrac, Sérignan, France
«Un autre œil, d'Apollinaire à aujourd'hui», Musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun, France
«Un autre œil, d'Apollinaire à aujourd'hui», Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne, France
«60's : Tinguely, Stämpfli, Villeglé», Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris
«Art Genève 2019 (Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois)», Palexpo, Genève, Suisse
«Gigantisme», LAAC, Dunkerque, France
«Stämpfli Pop (1963 -1964), Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris
«Un autre œil, d'Apollinaire à aujourd'hui», LAAC, Dunkerque, France
«Pastels, du 16e au 21e siècle, Liotard, Degas, Klee, Scully», Fondation de l'Hermitage, Lausanne, Suisse
«Peter Stämpfli « Ligne continue »», Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris
«Film Implosion I Schweizer Filmexperimenten», Museum für Gestaltung, Zurich, Suisse
«Swiss Pop Art», Aargauer Kunsthaus, Aarau, Suisse
«Pop Art», Château des Adhémar, Montélimar, France
«Fiac - Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois», Grand Palais, Paris
«Eduardo Arroyo. Die Schweizer Kapitel», Kunstmuseum, Thun, Suisse
«Peter Stämpfli», Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse
«Leur paysage», Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse
«Pair(e)», Maison particulière, Bruxelles, Belgique
«Quoi de neuf ?», Musée d'Art et d'Histoire, Fribourg, Suisse
«Avec et sans peinture», MAC/VAL, Vitry, France
«Fondation Maeght. 50 ans de collection», Domaine de Kerguéhennec, Bignan, France
«The Great Acceleration», Taipei Fine Arts Museum, Taipei, Taïwan
«Les Chambres hantées de Gilbert Lascault», Musée de l'Hospice St-Roch, Issoudun, France
Peter Stämpfli, Maison Triolet-Aragon, Saint-Arnoult-en-Yvelines, France
«Une brève histoire des lignes», Centre Pompidou, Metz, France
«Pop Art Design», Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk, Danemark
«Art Paris - Galerie Baudoin Lebon», Grand Palais, Paris, France
«Cinetik !», Fundació Stämpfli, Sitges, Espagne
«KM/H, Utopies automobiles et ferroviaires 1913-2013», Musée du Château des Ducs de Wurtemberg, Montbéliard, France
«Pop Art Design», Moderna Museet, Stockholm, Suède)
«Holes in the walls Early works 1948-2013», Fri Art, Fribourg, Suisse
«Pop Art Design», Barbican Art Gallery, Londres, Grande-Bretagne
Édition de 3 timbres sur le thème Pop Art par les postes suisses. 1ère mise en circulation le 6 septembre.
«Fusains», Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse
«Sammeln, was man liebt», Museum im Kulturspeicher, Würzburg, Allemagne
«Pop Art Design», Vitra Design Museum, Weil am Rhein, Allemagne
«L'Automobile dans tous ses états», Hôtel des Arts, Toulon, France
«James Bond & Pin-Ups - Peter Stämpfli, Davide Cascio», Kunstmuseum, Thun, Suisse
«Dessins !? Cosmogonies et paysages», Galerie Maeght, Paris, France
«Fetisch Auto», Tinguely Museum, Bâle, Suisse
«Rectangle and square - De Picasso à Judd, acquisitions de la fondation Rupf», Kunstmuseum, Berne, Suisse
«Art Élysées», galerie Baudoin Lebon, Paris, France
«50 artistes, une collection», Fondation M. et A. Maeght, Saint-Paul de Vence
«Art & contemporain à tous les étages», Musée des beaux-arts, Dole, France
«Portraits d'objets», Lycée Léonard de Vinci, Soissons, France
«Map out», Galerie Suzanne Tarasieve, Paris, France
«Nevermore - Souvenir, souvenir, que me veux-tu ?», MAC/VAL, Vitry-sur-Seine
«Pere(t)c tentativa de inventario», Fundación Seoane, La Coruña, Espagne
«Transfrontaliers», Crac, Montbelliard, France
«Art Élysées - Galerie Baudoin Lebon», Paris, France
«Art Paris - Galerie Sonia Zannettacci», Grand Palais, Paris, France
«Art. Metz», Metz, France
«30 ans du centre d'art contemporain», Abbaye Saint-André, Meymac, France
« Sculptures, œuvres récentes sur papier », galerie Baudoin Lebon, Paris, 12 mars-3 mai
«Europop», Kunsthaus, Zurich, Suisse
«Frederico Garcia Lorca», Prefectual Art Museum, Okinawa, Japon
Nationale Kunstausstellung, Hist. Autofriedhof Gürbetal, Kaudorf, Suisse
« La Figuration narrative, Paris 1960-1972 », Grand Palais, Paris/IVAM, Instituto Valenciano de Arte Moderna, Valencia
«Sur les pavés…68/2008 les artistes dans la ville», Parc départemental, La Courneuve
« KIAF », Coex, galerie Baudoin Lebon, Samsung-dong, Seoul
« Art Élysées », galerie Baudoin Lebon, Champs-Élysées, Paris
«Regarde de tous tes yeux, regarde», Musée des beaux-arts, Dole, France
« Sculptures », Galerie Sonia Zanettacci, Genève
« Aller-retour », Centre culturel suisse, Paris
« Swiss Pop », Kunstmuseum Thoune
« Autoportraits », galerie Sonia Zannettacci, Art Paris, Paris
« Project for a revolution in New York », Matthew Marks Gallery, New York
« Euro Pop », Kunsthaus, Zurich
« Pop Art 1956-1968 », Scuderia del Quirinale, Rome
« Escaliers : la verticale du possible », galerie Charlotte Norberg, Paris
« Les Artistes cassent la baraque », mairie du 6ème arr., place Saint Sulpice, Paris
« Techniques mixtes », Musée des beaux-arts, Dole
« Transgressions Renoma 2 », Galerie Meyer Le Bihan, Paris
« 40 artistes du XXIème siècle », Galerie Guillaume, Paris
« Splendeurs des années 1950-1960 », Johnson & Johnson, Issy-les-Moulinaux
« Des artistes dans leur monde » , Drouot-Montaigne, Paris
« Art France Berlin », organisée par le centre Pompidou, Paris, Martin-Gropius-Bau, Berlin
« Cinq peintres amis », Bollag Galleries, Zurich
la Cabane, Intervention dans la cabane de Jean Nouvel, Muntelier, Suisse.
« Kaya », sculpture pour « The 3rd Sancheong International Contemporary Sculpture Symposium Sancheong, Corée
« Figuraciones », Galeria Metta, Madrid
« Visiones y sugerencias », exposition en hommage à Don Quijote, Instituto Cervantes, Alcala de Heneres, Espagne / Tanger / Rabat / Casablanca / Tunis / Le Caire
« Folies de femmes », galerie Sonia Zannettacci, Art Paris, Paris
El Almundin Sala Municipal d'Exposicions, Delegacio de cultura, Valencia, Espagne, 15 septembre-31 octobre
Tryptique, Hôtel de Ville, Angers, 9 octobre-21 novembre
« Connaissez-vous votre musée ? », Musée de l’abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne
« 100 peintres pour un siècle d’humanité », Fête de l’Humanité, parc de la Courneuve
« Art Sénat 2004 », jardin du Luxembourg, Paris
« Gesammelte Landschaften », Kunstmuseum, Thoune
« The 1st Seoul-Shinchon Art Festival, Seodaemun Prison History Hall, Séoul
« L’Objet et son image », Hôtel de Ville, Vincennes
« Portraits des femmes de la Bible », galerie Nikki Diana Marquant, Paris
« Rotula », sculpture pour le 7ème symposium du Musée en plein air, Santo-Tirso, Portugal
Art Paris, Galerie Sonia Zanettacci, Carrousel du Louvre, Paris, 26-29 septembre
« L’Objet et moi », MAC/VAL, Musée d’art contemporain, Vitry
Sculpture pour le Chiaopanshan International Sculpture Park, Fushing Township, Taoyuan County, Taiwan
Sculpture pour « MANIF », Séoul, International Sculpture Park, Gonju, Corée
Première rétrospective à Paris à la Galerie nationale du jeu de Paume, commissariat de Daniel Abadie.
L'Espace Pere Stämpfli de Sitges accueille David Jou i Mirabent, auteur de Les Emprentes de la fugacitat aux Éditions Papers de Terramar,
et Daniel Giralt-Miracle, à l'occasion de la sortie du livre.
Inauguration de la nouvelle gare routière de Fribourg avec Exit, seize panneaux muraux monumentaux de tailles modulées en hauteur en fonction de l'architecture (mai).
Stämpfli, lauréat du concours réalise là sa plus importante œuvre dans le cadre de la commande publique.
Rétrospective au Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg, première rétrospective en Suisse.
« de coraz(i)on », Centre cultural Tecla Sala, L'Hospitalet de Llobregat, Barcelone.
« Pop Impressions Europe/ USA, Prints and Multiples from The Museum of Modern Art », Museum of Modern Art, New York.
« Rencontre Art et Porsche », Espace Paul Ricard, Paris.
« La Havane », Salon de los Pasos Perdidos, Capitulo, La Havane/ Museo de Tabacalera, Madrid/ Hotel Arts, Barcelone.
Exposition de cinq peintures monumentales de trois mètres sur trois, Structures noires sur couleur, réalisées spécifiquement pour le Hall du Palais des Congrès de Paris, commissariat Pascale Le Thorel (avril-juin)
Rétrospective regroupant près de 80 œuvres à la Villa Tamaris à La Seyne-sur-Mer (octobre).
« Modèles déposés », Musée des Beaux-Arts, Dole.
« The Sixties – Great Britain and France 1962-1973 »,
Brighton Museum and Art Gallery, Brighton.
« Acquisitions pour le Fonds départemental d'art contemporain du Val-de-Marne », Hôtel du département, Créteil.
« The Pop'60s, Travessia Transatlantica – Transatlantic Crossing », Centro cultural de Belèm, Lisbonne.
Exposition de peintures, aquarelles et dessins à la galerie ODA à Barcelone (janvier). Première exposition personnelle de l’artiste
en Espagne.
Participe à Môtiers 95, 3e édition d'un parcours d'art en plein air réalisé dans ce petit village suisse proche de Neuchâtel avec douze drapeaux.
Installation permanente, à Dole, du prototype de la sculpture Empreinte de pneu S 155
Rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Dole (9 avril-12 juin), commissariat Anne Dary.
Exposition au Centre Saint-Bénin à Aoste,
commissariat de Tommaso Trini.
Exposition de peintures récentes à l'Abbatiale de Bellelay en Suisse
à l’occasion du 850e anniversaire de l’abbatiale,
commissariat de Sandor Kuthy.
Exposition de peintures à la Galerie de l'École d'Art de Marseille, dans le cadre de l'exposition «Aspects de la culture suisse contemporaine » (mai)
Exposition d'aquarelles galerie Sonia Zannettacci à Genève (octobre).
Daniel Abadie consacre une monographie à Stämpfli aux éditions Skira.
Le 10 février, un incendie ravage l'immeuble du quai de Seine
dans lequel, depuis 1978, Stämpfli avait son atelier.
Une part essentielle de son travail – peintures anciennes, toiles monumentales et œuvres encore inédites – est détruite.
Quelques mois plus tard, il aménage un nouvel atelier à Saint-Denis
et entreprend une série de nouveaux tableaux.
Réalisation, avec le concours du maître verrier Benedikt Vetter,
d’un premier vitrail pour une exposition itinérante pour répondre
à une commande de la ville de Berne.
L’Empreinte de pneu S 155 est installée dans le parc départemental
de Petit-Leroy, à Chevilly-Larue.
Réalise un relief en acier chromé (7,75 mètres de haut
sur 6,40 mètres de large, épaisseur 60 centimètres) pour le Musée des Communications suisses de Berne : « C'est un relief en acier chromé, composé de 32 éléments suspendus individuellement sur le mur,
qui forment une sorte de niche, et devant ce relief les rampes donnent accès aux étages supérieurs. C'est un mur que j'ai étudié, pour lequel j'ai fait une maquette, il s'agit là d'une réalisation en quelque sorte continue: les éléments ne bougent pas, c'est le spectateur qui bouge et qui fait apparaître mon relief à chaque instant, à chaque endroit sous une autre vision, une autre lumière, un autre aspect. »
Exposition conjointe à l'Abbaye des Cordeliers à Châteauroux
avec Jacques Monory. Présentation de maquettes grandeur nature
des vitraux qui permettraient de restaurer la nef dans sa splendeur initiale, ainsi que de l'empreinte de pneu réalisée pour la Biennale
de Middelheim.
Commande de la SEITA qui célébre la Gitane : Stämpfli reprend l'empreinte du célèbre modèle de Max Ponty et l'inscrit en réserve
sur l'une de ses œuvres.
Invité d'honneur du Salon d'Automne de Lyon, Stämpfli bénéficie d'une salle personnelle au Palais municipal de Lyon.
« Aspects d'une peinture contemporaine suisse », Centre Lotois d'Art contemporain, Château et Collégiale de Castelnau (France).
« Ivry 4 + 4 », Galerie Fernand Léger, Ivry.
Participe à la Biennale de Middelheim, à Anvers, avec le prototype d'une sculpture de 30 mètres de longueur – une empreinte de pneu enfoncée dans le sol : « C'était ma première approche d'une sculpture. J'ai fait un projet d'après les photos prises d'un engin qui passait dans le sable. J'ai envoyé ce projet à la Biennale.
Il fut approuvé, et nous avons réalisé un prototype de 30 m de long
et de 3 m de large, en polyester. Ce prototype était composé de dix éléments. On l'a enterré à ras du sol dans le gazon.
C'était donc un agrandissement gigantesque d'une empreinte réelle de pneu. »
L’empreinte est présentée sur l’esplanade de l'hôtel de ville d'Ivry :
« C'est là qu'est née l'idée d'une installation définitive de cette pièce en polyester dans le parc du Petit-Leroy à Chevilly-Larue,
dont l'inauguration a eu lieu au mois de février 1990. Nous avons donc refait cette pièce de 30 mètres de long, en une seule pièce coulée, en polyester brun foncé. » L’empreinte est acquise par
le Fonds départemental d'Art contemporain du Val-de-Marne.
Exposition personnelle de pastels à la Galerie Maeght de Zurich
Le Kunsthaus d'Aarau reprend l'ensemble des toiles monumentales réalisées pour le Centre Pompidou.
Réalisation d’une peinture murale de 23 mètres de hauteur pour l'immeuble du journal Tagesanzeiger de Zurich.
Celle-ci provoque de nombreuses réactions locales et devient même l'objet de dessins humoristiques.
Réalisation d’un film de montage à partir de documents photographiques, réunis auprès des habitants de Sitges,
en Catalogne : Sitges 1900. Depuis 1976, Stämpfli organise à Sitges, où il réside chaque été, une manifestation liée à l'histoire de la ville.
Exposition personnelle au Centre Georges Pompidou à Paris. Réalisation de neuf toiles monumentales dont la plus grande,
S 37 (1980), mesure 7,57 m de long.
Exposition de pastels à la galerie Maeght à Paris :
« La technique du pastel m'a permis une nouvelle approche
de la couleur inventée. Ceux qui n'ont pas suivi ma démarche
n'y voient plus aucune image de pneu, ils ne voient plus que
ces pastels dont il y a d'ailleurs une variation extraordinaire,
puisque chaque pastel n'est pas seulement différent du point
de vue de la couleur, mais aussi du point de vue du montage,
de l'organisation, de la structure.
Ce sont donc des mondes différents qui n'ont, pour celui qui
ne connaît pas ma démarche, aucun lien avec ce qui existait
avant, et pourtant sont le résultat immédiat de l'étape antérieure. »
Exposition personnelle de dessins, galerie Maeght, Zurich.
Rétrospective au Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne.
Exposition personnelle de dessins à la galerie Jean Larcade à Paris.
Parution d’une monographie dans la collection Art/Cahier.
Participe à l’exposition «Parti-Pris n° 1», au Centre culturel Noroit
à Arras : « Je ne sais pas où je vais, je n'en ai aucune idée,
mais le pneu est en somme pour moi une possibilité d'exprimer
ce que j'ai envie de peindre. Pourtant, je ne suis absolument
pas – ou plus – lié directement à l'objet même.
On peut donc imaginer que je m'en détache tout à fait et que,
la peinture continuant logiquement, on se rende tout à coup compte que tel tableau est exactement dans la même ligne que les autres, mais qu'à l'origine il n'y a plus de pneu.»
Exposition galerie Jean Larcade à Paris :
« J'ai choisi des structures qui ne sont ni des traces ni des fragments de pneu. On en sent moins clairement l'origine, d'abord parce que
je suis revenu à des formats classiques, carrés ou rectangulaires,
qu'il n'y a plus de fond blanc et que la surface est peinte de bout
en bout. Enfin, il y a un nouvel emploi de la perspective, complexe,
avec des variations du bas vers le haut. »
Première rétrospective au Musée de l'Abbaye-Sainte-Croix
aux Sables-d'Olonne, commissariat d’Henry-Claude Cousseau
Réalisation du film, Ligne continue, avec un accompagnement original de Daniel Humair à la batterie : « J'ai commencé à penser à ce film
au début de mon travail sur les traces en prenant chaque matin
le périphérique pour aller dans mon atelier en banlieue. Je vivais inconsciemment cette aventure des lignes qui défilaient sous ma voiture, plus ou moins vite, qui marquaient un arrêt...
Cela me rappelait presque le dessin, c'était immatériel, juste une ligne
en mouvement. J'ai commencé à filmer ces lignes jaunes, des traces.
Il y avait aussi d'autres choses que j'ai éliminées pour ne garder que ces lignes et ces traces qui vivaient seules. Nous avons monté ce film sur une musique merveilleuse, avec Daniel Humair à la batterie, musique qui accompagne ce rythme de lignes et de formes qui passent dans ce film, qui devient en fait pratiquement un film abstrait
ou un film comme ceux que MacLaren dessinait directement
sur la pellicule, par exemple.
On ne peut pas déterminer l'origine ou la source d'inspiration
de ces images. Le film ne dure finalement que 8 minutes et,
vu sur grand écran, ou bien il provoque un phénomène de rejet,
ou bien c'est comme une transe, qui ne pourrait jamais se terminer, comme un tam-tam, quelque chose qui saisit vraiment.
On est alors prisonnier de ce mouvement, de cette musique,
de ces formes et de ces lumières... »
Participe à « Hyperréalistes américains, Réalistes européens »
au CNAC à Paris avec M301 n° 3 :
« Pour l'exposition "Hyperréalistes américains, Réalistes européens", au CNAC, en 1974, j'ai réalisé directement la perspective d'une trace.
Les tableaux précédents étaient l'empreinte positive ou négative du pneu, alors que là, pour la première fois, je me suis complètement délivré de l'objet. Il s'agissait d'un tableau d'angle donnant l'illusion
de sortir du sol et d'entrer dans le plafond. Comme toujours dans mon travail, la couleur était très neutre – un jeu de noirs et de gris –,
cependant il y avait quelque chose de nouveau, j'allais dire d'inconnu. Ce tableau ne faisait plus penser ni à une forme,
ni à un objet, ni à un tableau. »
Exposition au Musée Galliéra avec Kowalski et Uriburu.
Exposition personnelle au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
7e Biennale de Paris, exposition, dans le cadre de la section hyperréaliste, des premiers dessins et de Royal : « C'était un pneu vertical que prolongeait au sol une trace de 30 à 40 m en sérigraphie qui aboutissait ou sortait du pneu. Cela créait une sorte de perspective car, selon l'angle sous lequel on voyait le tableau, on avait l'impression qu'un élément de vitesse intervenait.
Cette idée de la trace était un peu la suite du tableau exposé
au sol, ce qui donnait une perspective inattendue. »
Exposition de dessins, Galerie Rive Droite à Paris organisée
par Jean Larcade :
« Les premiers dessins, en 1971, sont venus d'un besoin
de dématérialisation de l'image.
Je ne voulais plus employer ni la couleur, ni même l'épaisseur
ou la matière de la peinture. Le crayon me permettait d'arriver
à des choses d'une finesse extrême, il ne laisse sur le papier
qu'une sorte de film très mince et permet ainsi une transmission mentale plus directe.
Comme il est sans matière, il permettait d'être encore plus neutre dans l'interprétation. C'est un peu comme la photo qui me sert
de document, ou le cinéma, une image pure.
Et puis, il y a toute cette gamme de gris qui est obtenue uniquement par des crayons plus ou moins durs et l'estompage.
Avec le dessin, je suis arrivé à des nuances, des variations
que je n'étais jamais arrivé à donner auparavant car ces gris différents que je n'obtenais pas par la peinture sont pour moi très colorés.
Le dessin est pour moi très important par sa neutralité. Cette absence de quoi que ce soit où l'on pourrait se raccrocher et je pense que c'est par là que je suis arrivé à ma dernière série de tableaux. »
Expositions personnelles galerie Richard Foncke à Gand et galerie Christian Stein à Turin.
Représente, avec Walter Voegeli, la Suisse à la 35e Biennale de Venise.
« Quand on m'a proposé d'exposer à Venise, j'ai tout de suite eu l'idée de créer un environnement car ce qui m'intéressait, c'était dans la répétition du même thème de montrer les possibilités de variation dans la forme, la dimension ou la structure. Je me suis mis au travail en faisant une maquette. Pour toutes les grandes expositions auxquelles j'ai été invité, j'ai fait une maquette en carton, pour laquelle j'ai découpé les photos, les dessins de pneu, en petit format. J'ai voulu composer cette salle.
Ainsi, il ne s'agissait plus d'un accrochage de tableaux,
mais d'une installation créée et consacrée au thème du pneu.
La couleur était aussi importante car le jeu des gris et des bruns créait une unité et un contrepoint. Il y avait, par exemple, deux tableaux
où le pneu était encore situé sur un fond blanc car je ne m'en étais
pas tout à fait complètement libéré, un autre découpé dans tout
le détail des structures, un qui n'était qu'un fragment de pneu
et dont seule la structure était évidente. Ce tableau-là est important pour moi car il annonce les traces d’aujourd’hui. »
Alain Jouffroy lui consacre, à l’occasion de cette exposition,
une monographie publiée par les éditions Fratelli Pozzo.
Exposition galerie Rive droite à Paris.
Réalisation d’un premier court-métrage, Firebird :
« Firebird a été fait en 1969 en filmant des morceaux de voiture,
des roues qui tournent, avec des cadrages qui rappellent
ceux de mes tableaux et un montage très rapide.
Les images étaient liées uniquement par le thème de la voiture.
Je me suis donc installé dans un garage avec de très belles voitures,
et j'ai fait tourner les voitures, j'ai fait tourner les roues. J'avais réuni
une petite équipe qui a merveilleusement bien filmé tout cela.
C'était la glorification de la couleur, du chrome, et cela me permettait
de sortir de l'image statique.
Avec ce mouvement, j'ai pu progresser dans ma peinture, c'est-à-dire que j'ai pu réaliser quelque chose que je ne pouvais faire sur la toile : le mouvement réel de la roue qui tourne.
Il y avait la beauté de la voiture dont je n'ai montré que des détails
dans mon film [...] on aurait dit qu'il s'agissait de mes tableaux.
Bien entendu, le film se terminait sur cette roue qui tournait,
qui s'arrêtait, plus vite, moins vite, enfin, c'était toute
une composition cinématographique autour de ce même thème
qui me préoccupait pendant toutes ces années-là: l'automobile. »
SS 396, la peinture d’une roue en forme de tondo, marque une étape importante : « Finalement, j'en suis arrivé à une roue de face,
une toile ronde découpée, construite comme un tableau géométrique.
SS 396, n°2 : c'était une étape essentielle dans mon travail.
Aucune photo, aucune revue n'avait représenté une roue
de cette façon-là.
Dans tout ce que j'avais fait auparavant, il y a toujours un éclairage
qui joue, un point de lumière comme celui d'un flash.
Là, cela n'existe plus, c'est comme la création d'une sorte de tableau
abstrait où les formes, seulement parce qu'elles nous sont familières,
nous font penser à une roue [...].
À la suite de cette toile, je n'ai plus fait de roues.
Cela aurait été une répétition de l'idée dont je ne voyais pas le sens.
L'étape d'après a été le pneu. L'objet était acquis. »
Exposition personnelle Galerie Rive Droite à Paris.
Expose au Centro de Artes Visuales del Instituto Torcuato di Tella
à Buenos Aires, sur une invitation de son directeur
Jorge Romero Brest.
Le thème de l'automobile, abordé dès 1964 avec James Bond,
devient exclusif : « J'ai l'impression que l'automobile n'est pas venue par hasard, car au cours de ma recherche picturale sur les objets quotidiens, les gestes quotidiens, je me suis tourné vers des objets plus géométriques, plus réalistes, plus techniques.
J'ai progressivement abandonné de peindre une main, un verre,
qui n'étaient pas, à mes yeux, assez précis. Les premiers tableaux d'automobile étaient des vues – jamais l'ensemble – d'arrières
de voitures, de calandres, de roues, où j’ai commencé à découvrir
une certaine géométrie, des lignes droites, des courbes techniquement conçues. [...] En continuant mon inspection des voitures,
mon agrandissement en quelque sorte intérieur de l'ensemble
ou d'une partie de la voiture, j'en suis arrivé à peindre des roues,
des roues de face, des roues braquées, c'est-à-dire que j'ai simplifié, encore une fois, le thème, les formes et les éléments, car en allant
de la voiture à la roue, j'ai éliminé tout ce qui n'était pas l'essentiel.
Cette roue est devenue pour moi presque un symbole. Je me servais en fait d'une roue de voiture pour faire de la géométrie.
Et j'ai continué à peindre des roues de face, jusqu'à obtenir un agrandissement très grand, très important, où j'ai commencé,
au point qu'on ne voyait presque plus qu'il s'agissait d'une roue. C'étaient quelques cercles, quelques réflexions qu'on pouvait faire sur l'ensemble de la roue, puisqu'elle existait quand même, mais elle n'existait que si on voulait la voir.
C'était donc devenu pour moi pratiquement déjà une peinture abstraite – quoique inspirée de notre civilisation, d'une réalité existante et notamment d'un document photo. »
Centro de Artes Visuales del Instituto Torcuato di Tella, Buenos Aires, 14 mars-10 avril 1968.
Représente, avec le sculpteur Andreas Christen,
la Suisse à la 9e Biennale de São Paulo.
Galerie Tobiès & Silex, Cologne, 13 janvier-2 février.
Première exposition personnelle à la City-Galerie
de Bruno Bischofberger à Zurich avec 31 peintures pop
de 1963 à 1965.
Deuxième exposition personnelle, Galerie Jean Larcade, à Paris.
Les tableaux de carrosserie de voiture sont présentés
pour la première fois.
Stämpfli peint Rouge Baiser, son premier tableau découpé :
« J'avais déjà peint l’année précédente une série de toiles
qui représentaient des fragments de visage avec la bouche.
Mais cette bouche était "tenue", en quelque sorte, par le visage,
elle ne vivait pas seule.
Ce que je voulais arriver à faire, c'était peindre des lèvres
comme un objet. La forme en elle-même était très séduisante
et le blanc qui isolait avant les objets dans des tableaux
n'était même plus justifié.
Un lavabo découpé aurait eu un aspect trompe-l'œil et c'est pourquoi l'espace blanc était nécessaire.
C'était donc assez logique que, dans Rouge Baiser, j'en vienne à faire une découpe, à remplacer l'espace du blanc par l'espace réel
pour que cette bouche soit suspendue dans l'air, qu'elle vive
par elle-même sans se rattacher à rien. »
City-Galerie, Zurich, 5 janvier-5 février.
Galerie Jean Larcade, Paris, 13 novembre-8 décembre.
Exposition au Salon Comparaisons à Paris avec le groupe réuni
par Jacques de la Villeglé : Jacquet, Pistoletto, Rotella, Sanejouand.
Exposition nationale suisse, Le Christ parmi nous, Lausanne : réalisation d’un collage photographique de 4,80 x 4,80 m.
Quatre tableaux de Stämpfli font partie de la sélection suisse
de la 3e Biennale de Paris : Autoportrait au raglan, Pot-au-feu,
Ma voiture, Rubis.
Dans la revue Art International, premier texte sur Stämpfli
par Gérald Gassiot-Talabot qui sera le critique
de la Figuration narrative.
« Je connaissais évidemment déjà un peu le pop art par les revues mais [les] expositions m'ont beaucoup frappé, en particulier celles
de Lichtenstein et de Wesselmann chez qui je retrouvais
mon problème dans les natures mortes avec des collages.
Par contre, Rosenquist, dont on m'a souvent rapproché, est celui avec lequel je me sentais le moins de contact.
On a fait des rapprochements à cause de la manière de peindre, traditionnelle, mais je trouvais son travail trop explicatif, au niveau
de la relation d'images. »
« 3e Biennale de Paris », Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
Installation dans un nouvel atelier montmartrois,
54, rue Notre-Dame-de-Lorette.
« En 1961-1962, j'ai été touché par certains tableaux qui m'ont poussé plus loin que cette explosion momentanée gestuelle, c'est-à-dire que j'ai été frappé par certains artistes américains
ou anglais qui se posaient le problème de l'introduction de l'objet
dans la peinture, d'une façon toute différente de celle qui existait jusqu'alors, en se référant notamment à la photo, à la publicité,
aux affiches.
Ils ont, à mon avis, ouvert un chemin, que je cherchais aussi inconsciemment depuis très longtemps. [...]
Ce qui m'a aidé, c'était, par exemple, les grandes affiches du métro parisien, qui sont immenses et parfois répétées cinquante fois dans une même station. C'est peut-être de là que vient la dimension
de mes tableaux actuels.
Paris m'a notamment inspiré par ses dimensions, des dimensions que je ne trouvais pas dans mon pays, puisque tout y était limité. »
« J'ai commencé à découper des magazines, à faire des montages,
des collages, ensuite à les agrandir et à les peindre à l'huile :
un frigidaire, par exemple, que je mettais en rapport avec des femmes colorées.
Je n'étais pas encore tout à fait libéré de mon ancien contexte abstrait et l'objet n'était pas encore isolé sur un fond blanc comme j'allais commencer à le faire vers Noël 1962.
Ma recherche à l'époque était de faire une sorte de dictionnaire
des objets, des gestes quotidiens. »
Mariage avec Anna-Maria Torellò, en Catalogne.
« 42 junge Schweizer », Kunstmuseum,
Saint-Gall / Museum Schloss Morsbroich,
Leverkusen.
Arrivée à Paris, installation au Bateau-Lavoir à Montmartre.
Peter Stämpfli peint des toiles abstraites de très grand format (influencées en particulier par Pollock). Amitié avec Kimber Smith.
Exposition des amis des arts à la Chaux-de-Fonds.
« Exposition des amis des arts », Musée des Beaux-Arts,
La Chaux-de-Fonds.
« Je voyais tout cela pour la première fois, c'était un choc :
des tableaux énormes, quelque chose d'inconnu, un espace tout à fait nouveau. Peut-être que j'ai ressenti ce choc parce que j'étais
arrivé à un moment où j'avais besoin de me libérer.
J'ai compris que je ne pouvais plus retourner chez mon professeur,
me limiter au monde que je connaissais. J'ai pris deux valises
et suis parti à Paris. »
« Ancien élève d'André Lhote, il avait vécu longtemps en France,
sur la Côte d'Azur et surtout à Paris. Il avait une école d'art.
C’était à peu près la seule personne de mon entourage à être ouverte à toutes les tendances, à toutes les questions qu’on peut se poser quand on a 15 ou 17 ans. J’ai donc commencé à fréquenter ses cours du soir ; il nous faisait faire des dessins de nu, des recherches d’abstraction également. Il y avait également des cours où il laissait chaque artiste totalement libre de poursuivre ses propres recherches. Lui-même travaillait dans le style des peintres français d'après-guerre, une sorte de figuration comme celle de Lapicque.
Il faisait des paysages, mais sa peinture tendait vers l'abstraction.
Ce qui m'intéressait, c'était surtout sa façon d'expliquer.
Von Mühlenen avait de grandes commandes : par exemple,
des panneaux de 50 mètres pour l'Exposition Universelle de Bruxelles. J'ai pu ainsi l'assister dans la réalisation de ces panneaux.
C'est lui également qui m'a initié au vitrail, car il a créé les vitraux de plusieurs églises des environs de Berne. Je l’ai aidé dans son atelier pour la mise au point des cartons et ensuite, sur place,
avec un maître verrier, j’ai eu l’occasion d’intervenir directement
dans la réalisation de ces vitraux.»
« Ce n'était pas exactement ce que j'attendais : c'était plutôt une école d'arts graphiques, mais cela me permettait quand même
de travailler la peinture, la couleur, le dessin, ce que j'aimais.
J'ai passé deux ans dans cette école parce que les professeurs ont très vite compris que ce que je faisais tendait vers la peinture et non vers la publicité. »
« J'avais toujours rêvé d'être peintre. À l'âge de 5 ans, je copiais des cartes postales de Cézanne, Utrillo... Déjà apparaissaient certains paysages parisiens, notamment le Moulin-Rouge ou Montmartre,
que je devais retrouver plus tard pour m'y installer. J'ai visité dans mon enfance beaucoup d'expositions, car mes parents m'emmenaient
voir de l'art contemporain et des musées.
Les tableaux anciens m’ennuyaient. Mais par contre, les expositions d’artistes contemporains m’intéressaient, parce que j’y trouvais déjà
la couleur, une explosion que moi, enfant, je cherchais ensuite
à traduire dans de petits tableaux à la gouache. »