7e Biennale de Paris, exposition, dans le cadre de la section hyperréaliste, des premiers dessins et de Royal : « C'était un pneu vertical que prolongeait au sol une trace de 30 à 40 m en sérigraphie qui aboutissait ou sortait du pneu. Cela créait une sorte de perspective car, selon l'angle sous lequel on voyait le tableau, on avait l'impression qu'un élément de vitesse intervenait.
Cette idée de la trace était un peu la suite du tableau exposé
au sol, ce qui donnait une perspective inattendue. »
Exposition de dessins, Galerie Rive Droite à Paris organisée
par Jean Larcade :
« Les premiers dessins, en 1971, sont venus d'un besoin
de dématérialisation de l'image.
Je ne voulais plus employer ni la couleur, ni même l'épaisseur
ou la matière de la peinture. Le crayon me permettait d'arriver
à des choses d'une finesse extrême, il ne laisse sur le papier
qu'une sorte de film très mince et permet ainsi une transmission mentale plus directe.
Comme il est sans matière, il permettait d'être encore plus neutre dans l'interprétation. C'est un peu comme la photo qui me sert
de document, ou le cinéma, une image pure.
Et puis, il y a toute cette gamme de gris qui est obtenue uniquement par des crayons plus ou moins durs et l'estompage.
Avec le dessin, je suis arrivé à des nuances, des variations
que je n'étais jamais arrivé à donner auparavant car ces gris différents que je n'obtenais pas par la peinture sont pour moi très colorés.
Le dessin est pour moi très important par sa neutralité. Cette absence de quoi que ce soit où l'on pourrait se raccrocher et je pense que c'est par là que je suis arrivé à ma dernière série de tableaux. »
Expositions personnelles galerie Richard Foncke à Gand et galerie Christian Stein à Turin.